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CROPS BLUES MAG.
27 juillet 2011

Joanna Connor - Live 24

 

 

          Joanna Connor - Live 24 – Label: Joanna Connor

 

Je ne rentrerais pas dans l’registre « gros macho » en disant que le blues et la gratte électrique, c’est que pour les mecs.

L’album rentre dans le vif du sujet avec une version slide sur vitaminée de ‘Statesboro blues’  et on se dit que le disque va déboiter tout le long et de la même manière. Le public que l’on entend le confirme également.

Le son est même plus que correct. On sent le côté pro « US » pour ce genre de chose. Alors, on continue d’y croire. D’ailleurs sa discographie fait miroiter un potentiel qui pourrait en faire pâlir quelques uns, puisque la belle a déjà à son actif une bonne dizaine d’albums depuis 1989, dont 2 « live » 1993 Living On The Road et  2001 Nothing But The Blues

Et, ça ne va pas s’arranger car les références se font sentir avec un super clin d’œil, à Hendrix dans ‘Rock n Roll Gypsy’.

Joanna montre quelle sait tenir un manche de gratte sans oublier le micro. Veut-elle montrer qu’elle a d’la bouteille dans le milieu et qu’elle ne veut pas se faire piquer la place par une autre belle brune habitant la Hollande… ?

La suite fera la part belle à un ‘Stormy Monday’ des familles mais là, les oreilles commencent à ‘crisper’ légèrement dès que la miss se lance dans un solo saturé d’une longueur pour une fois quelque peut excessive (C’est moi qui dit ça ?? J’dois être fatigué)

Ce n’est pas parce qu’on se met une petite disto qu’on est obligé de faire du n’importe quoi en dehors des phrasés permettant de reconnaître le morceau.

La suite, et là, je dis ‘pfffffffffff’, me déçoit encore un peu plus, car étant fan du titre ‘Little Wing’, cette ’x’ième version de ce titre phénoménal met un peu à mal mon système auditif, mais je ne dirais pas que c’est la plus mauvaise version que j ai pu entendre (en fait, c’est de la faute à Bill Perry et de papa Lukather avec leurs versions ‘live’)

La miss a voulu s’la péter, version Bill, mais c’est un peu tombé à l’eau. Heureusement qu’elle n’a pas tenté le même timing d’environ 12 minutes.

‘Born under a bad sign’ me console. Ca balance de nouveau un peu plus mais tout un chacun ne peut s’enorgueillir d’être un véritable ‘Guitar Hero’. C’est pas loin quand même, la grande !!

Le titre qui aura la palme de l’inutilité, (comme disait Montherlant) : ‘Here i am Baby

Je passerais donc dessus comme la comète de Haley le long d’une voie de chemin de fer (ah bon ?)

Un bon début m’a fait croire qu’on aurait une version ‘Blackfootisée  du titre ‘Walkin blues’ voir dans la partie solo mais que nenni, dommage ! Le père Ricky Medlocke t’aurait fait monter la sauce version ‘peau rouge’ comme il se doit.

Bon allez, la miss se donne quand même pour la partie guitaristique, on ne va pas non plus lui casser la baraque alors qu’elle doit se défoncer royalement sur scène.

La partie basse batterie étant comment dirais-je , euhhhhhh?? Superflue. Ouaih, on dira ca ! Et en plus, on n’a même pas une fin franche du morceau, très moyen ! C’est comme si, je terminais cette chronique de façon……….

 

 Tu vois lecteur, c’est chianf, hein !

 

L’album se termine par un boogie woogie. Sur cette dernière partie, qu’est ce que je pourrais dire ? Qu’on aurait du s’arrêter à ‘Walkin Blues’ ? Que le plus court et l’ami du bien ? Des fois, je me demande ??

Tout ça pour dire que c’est album moyen sur la longueur et que j’aurais été sûrement du côté du bar pour écouter ce concert d’une oreille distraite.

Et ça s’trouve, la miss a enregistré d’autres concerts et qu’il doit y avoir des versions beaucoup plus intéressantes.

Là dessus, j’vous laisse profiter 5 minutes de vos congés avant de revenir vous brandir toutes mes chroniques en retard ! Et y’en a !!

 

 

cover

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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